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Deux mots essentiels ont guidé toute ma carrière : diligence raisonnable, écrit Paul Hetherington, directeur des services techniques au Canada et président de la Society of Tribologists and Lubrication Engineers (STLE).
Quand je travaillais dans ce secteur, j’ai appris qu’une des plus grandes récompenses, aussi bien pour moi que pour ceux avec qui je travaille, vient de l’utilisation de notre expérience pour gérer et minimiser les risques. Il s’agit essentiellement de prendre tous les jours des décisions, parfois même toutes les heures, pour résoudre les problèmes de nos clients et garantir l’efficacité et la fiabilité. C’est cette expérience et la responsabilité que nous donnent nos clients, qui mettent en avant l’importance de la diligence dans notre travail.
Travailler dans ce secteur, c’est souvent tirer les leçons de l’expérience. Je sais qu’au début de ma carrière, j’ai commis des erreurs. Ce sont ces erreurs qui ont renforcé mes convictions sur la méthode à adopter pour arriver à une diligence raisonnable. Ces convictions (ou parfois un peu la peur) guident mon approche pour faire des recommandations et prendre des décisions de lubrification au quotidien. Le choix de la graisse ou de l’huile qui convient à une application spécifique semble simple. Cependant, un mauvais choix peut conduire à la défaillance de ce composant unique ou à l’arrêt total d’une opération. C’est souvent à moi de prendre la bonne décision. C’est grâce à la diligence raisonnable que je peux le faire.
La diligence raisonnable consiste à réduire les risques grâce à des mesures que vous pouvez justifier et défendre en cas de contestation. Autrement dit, avant de prendre une décision et de choisir la meilleure option, nous devons d’abord déterminer tous les faits, être transparents, précis et évaluer toutes les possibilités et conséquences.
Un exemple vécu dans le secteur et dont on se souvient est celui d’un ingénieur d’une usine régionale qui a appelé pour poser une question sur une graisse utilisée dans l’un des systèmes de convoyeur. Le fabricant d’équipement d’origine a expliqué que la graisse ne doit pas contenir d’additifs extrême-pression. Le composant a empêché le recul accidentel d’un convoyeur incliné alors qu’il était lourdement chargé de matériaux. Si cela s’était produit, la sécurité aurait été largement compromise. La butée est un mécanisme qui utilise le frottement pour engager le convoyeur et l’empêcher de reculer. Étant donné que la fonction principale des additifs extrême-pression est de réduire le frottement entre les surfaces de contact, il était logique que le fabricant recommande d’utiliser un lubrifiant sans ces additifs.
La mauvaise graisse ayant été utilisée, il nous fallait prendre un certain nombre de mesures pour intervenir. Deux solutions s’offraient à nous, la rapide ou la longue. Ici, la solution rapide est pratiquement toujours la mauvaise. La diligence raisonnable prend plus de temps au départ, cependant il s’agit de la meilleure façon d’optimiser une opération.
Même si le processus est lent, nous avons fait preuve de diligence raisonnable et nous avons suivi avec rigueur toutes les étapes. Nous avons bouclé la zone et demandé l’aide de l’équipe Recherche et Développement de notre fournisseur de produits pour mettre au point un protocole d’essai. Après plusieurs essais assez poussés, nous nous sommes assurés que dans les conditions normales de fonctionnement de la butée, les restes d’additifs extrême-pression sont rapidement éliminés et n’ont aucun effet sur le fonctionnement de la butée après l’élimination de l’ancienne graisse, le nettoyage des composants et la réintroduction de la graisse appropriée.
J’ai utilisé cette histoire à plusieurs reprises lors de séminaires sur la lubrification, en particulier pour discuter des problèmes de compatibilité et de mélange de différents produits. Mais je l’utilise aussi comme exemple pour appuyer sur le fait que je suis convaincu qu’il faut adopter au maximum les mesures raisonnables pour prendre la bonne décision. Il est impossible de garantir que chaque action sera couronnée de succès. Cependant, vous avez la responsabilité de prendre des décisions et des mesures raisonnables et défendables au fur et à mesure.
Un dernier mot sur la diligence raisonnable – mon expérience, comme le répète cet article, ne peut pas être utilisée comme base pour prendre une même décision sur un événement similaire aujourd’hui. Pourquoi? C’est très simple, cela constituerait un manque de diligence raisonnable de votre part.
Paul W. Hetherington, président de la Society of Tribologists and Lubrication Engineers (STLE) et directeur des services techniques au Canada à Lubrifiants Petro-Canada.
Paul a commencé son mandat d’un an en tant que président de la STLE en mai 2020. Il est un membre actif de la STLE depuis plus de 30 ans et a occupé des postes au conseil d’administration et au comité exécutif de la société en tant que trésorier, secrétaire et vice-président.
Paul est un spécialiste en lubrifiants certifié depuis 1994 et il possède une vaste expérience dans l’industrie des lubrifiants. Il a occupé des postes à Syncrude Canada Limited, où il était spécialiste des lubrifiants et du carburant, et à The Fluid Life Corporation, où il a développé et géré la division de la formation et des services-conseils.
Il est actuellement directeur des services techniques au Canada à Lubrifiants Petro-Canada, où il dirige une équipe de 15 conseillers techniques principaux qui s’occupe essentiellement des marchés commerciaux et industriels à l’échelle du Canada. Dans son rôle actuel, Paul travaille en étroite collaboration avec les clients pour s’assurer qu’ils maximisent l’efficacité et la fiabilité de leurs équipements et de leurs activités.
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[1] Convient à l’utilisation = Les données justificatives disponibles démontrent un rendement convenable (non approuvé par le fabricant d’origine).
[2] Le fluide pour transmission automatique CVT DuraDrive MV Synthetic ne convient pas à l’utilisation sur les modèles de transmissions e-CVT pour lesquels l’utilisation d’un fluide de transmission planétaire automatique étagée est recommandée.
[3] Le fluide pour transmission automatique CVT DuraDrive MV Synthetic n’est pas recommandé pour les transmissions automatiques étagées classiques ou les boîtes de vitesse à double embrayage.
* Le fluide pour transmission CVT DuraDrive MV Synthetic est une formulation à viscosité élevée qui ne convient pas à ces spécifications de viscosité faible.
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